Négociation et sûreté nucléaire : un nouveau Cahier
Zoom sur ce nouveau Cahier
« Dans le nucléaire, comme dans tous les systèmes où la plus haute fiabilité est requise (...) l’idée est fortement ancrée dans les esprits que la sûreté ne se négocie pas. Pourtant, aborder de front la question de la négociation dans l’exploitation de l’industrie nucléaire est aujourd’hui une nécessité. »
Benoît Journé et Arnaud Stimec, de l’université de Nantes, travaillent à développer une véritable « ingénierie » de la négociation, c'est-à-dire des outils et méthodes de gestion des négociations inhérentes au quotidien des organisations à risque visant à améliorer leur performance sécurité. Le cahier « négociation et sûreté, un état de l’art » présente la première étape de ce projet de recherche soutenu par la Foncsi dans le cadre de son programme « Dynamiques de négociation et compromis ». Il propose une revue de la littérature des théories de la négociation dans les organisations à risque et introduit les grands axes de la démarche adoptée par les chercheurs pour la suite de leurs travaux.
Les auteurs
Benoît Journé et Arnaud Stimec sont tous deux professeurs à l’université de Nantes et membres du laboratoire LEMNA. Arnaud Stimec est plus particulièrement spécialiste de la négociation, de la gestion des conflits et, plus généralement, du dialogue dans les organisations ; Benoît Journé, spécialiste de la haute fiabilité organisationnelle et des facteurs humains, dirige quant à lui la chaire RESOH de l’École des Mines de Nantes.
Consulter cette publication :
> Cahier de la sécurité industrielle 2015-03 ― « Négociation et sûreté - Un état de l’art »