Vous êtes ici : Accueil / Actus / Interdisciplinarité : CNRS-Foncsi, même combat !

Interdisciplinarité : CNRS-Foncsi, même combat !

Le CNRS publie sur son site Intranet une interview de Joël Bertrand, directeur général délégué à la science du CNRS, sur l’interdisciplinarité et la mise en place de cinq nouvelles commissions interdisciplinaires thématiques (CID). L’occasion de mettre en lumière les plus de la recherche interdisciplinaire, chère également à la Foncsi. Extraits choisis de l’interview de Joël Bertrand.

Source d'innovation

«  L’interdisciplinarité ne représente pas une valeur en soi. Elle n’existe pas sans pratique. “L’interdisciplinarité ne doit pas rester une incantation ou un vœu pieux, de bonne conscience scientifique, mais une vraie pratique, une détermination farouche des dirigeants universitaires et d’organismes de recherche”, [estime] Joël Bertrand. Car l’interdisciplinarité est à la source de l’innovation. “Dans tous les pays du monde qui affichent une vocation de recherche, la pratique de l’interdisciplinarité est gage de progrès accéléré des connaissances, gage de découvertes audacieuses et d'innovations remarquables”, assure-t-il.

Profils plus larges

D’où l’utilité d’outils tels que les CID (commissions interdisciplinaires thématiques) susceptibles de faire émerger de nouvelles disciplines qui seront à leur tour transformées ― ou pas ― en sections du Comité national. “Une CID n’a aucune vocation à pérennité. Sa réussite est sanctionnée par sa disparition, ce qui signifie qu’elle a donné naissance à un nouveau champ scientifique repris par une section du comité national de la recherche scientifique”, souligne le directeur général délégué à la science. Inutile donc de souhaiter longue vie aux nouvelles CID… dont les intitulés sont le fruit de réflexion des communautés.

Depuis la dizaine d’années qu’elles existent, il est intéressant de noter que les CID changent de profil. “Le nombre de sections concernées ne cessent de croître, ce qui montre que les CID sont de plus en plus ouvertes”, confirme Joël Bertrand. Pour mémoire, aucune des cinq CID de 2002 ne concernaient plus de cinq sections. En 2004, le nombre de CID passe à six mais le champ des sections concernées demeure étroit. […] En 2008, quatre CID seulement sont installées mais leur transversalité s’accroît nettement. 2012 fait plus que confirmer cette ouverture puisque les trois CID qui viennent d’être installées sont concernées par respectivement 15 (CID 51), 24 (CID 52) et 19 sections (CID 54). Par définition, la dernière née, consacrée aux méthodes, pratiques et communications des sciences et des techniques, ne risque pas de démentir la tendance puisqu'elle concerne toutes les sections. »

> Consultez l’article sur le site Intranet du CNRS (accès restreint)

Calendrier « Juillet 2024 »
Juillet
DiLuMaMeJeVeSa
123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
28293031