Le risque NaTech, qu’est-ce que c’est ?
Le terme « NaTech » est la contraction de « naturel » et de « technologique ». Il est aujourd’hui communément utilisé pour désigner l’impact qu’une catastrophe naturelle peut engendrer sur une installation industrielle, pouvant provoquer un accident. Les conséquences pourraient porter atteinte aux personnes, aux biens ou à l’environnement.
La combinaison du tremblement de terre et du tsunami de Fukushima au Japon en 2011 est une illustration dramatique du risque NaTech. Mais plus largement, les risques « quotidiens », tels que les fortes chaleurs dues au réchauffement climatique et impactant les équipes et matériels industriels, génèrent également de nouveaux risques à intégrer au périmètre de la gestion de la sécurité.
Le groupe de travail
Pour traiter ces risques émergents, la Foncsi constitue actuellement un groupe de travail avec ses mécènes et partenaires.
Une priorité sera donnée à l’impact des phénomènes naturels au « quotidien », dont l’intensité et la fréquence augmentent avec le changement climatique.
Un focus particulier sera fait sur :
- Les conditions de travail dégradées (santé-sécurité et QVT) ;
- Les pratiques et gouvernance de la sécurité ;
- La performance économique, d’exploitation, de production, de fourniture de services (transports, fourniture énergie…)
La gestion des risques NaTech sera donc traitée du point de vue industriel, sur un périmètre limité tout d’abord à la France métropolitaine et ultra-marine, en prenant en compte les évolutions de la réglementation.
Comment ça fonctionne ?
Ce groupe de travail se réunira 7 à 10 fois sur une durée de 12 mois.
Les membres pourront partager les stratégies qu’ils ont déjà pu mettre en place, et échanger sur les questions qui sont mal ou pas encore suffisamment traitées.
Des auditions de personnalités extérieures seront organisées en fonction des questions retenues, et un atelier thématique pourra être mis en place.
À l’issue de ces travaux, un « Cahier de la sécurité industrielle » sera publié.
Ce sujet vous intéresse ?
Votre organisation est mécène ou partenaire ?
N’hésitez pas à contacter Caroline Kamaté, responsable du programme